Pas d'Agence du Trésor Européen
A défaut d'obtenir jusqu'ici ce qu'ils auraient souhaités, c'est-à-dire la création d'une agence du trésor européen, nos dirigeants politiques se sont bien servi du prétexte de la crise économique pour financer leurs plans de relance et l'augmentation de leur endettement grâce au soutien monétaire de la Banque Centrale Européenne, en contrevenant ainsi aux principes édictés dans les statuts de la BCE (fichier également attaché au présent message, on ne sait jamais...).Statuts de la BCE
Que disent ces statuts, à l'article 21Opérations avec les organismes publics
21.1. Conformément à l'article 101 du traité,
il est interdit à la BCE
et aux banques centrales nationales d'accorder
des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou
organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux
autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques,
aux autres organismes ou entreprises publics des États membres;
l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques
centrales nationales, des instruments de leur dette est également
interdite.
Tour de passe-passe
En clair, il est interdit à la BCE de financer la dette des Etats membres de l'Union Européenne.Un article publié par le Financial Times a de ce fait retenu mon attention. En recherchant sur Internet, j'en ai trouvé une version reprise en français par le site MoneyWeek. Pourtant, même si le contenu des deux articles est identique, deux paragraphes ont sauté entre la version anglaise et sa traduction en français.
Je vous propose donc une traduction de ces paragraphes essentiels:
En contre-partie, la BCE a céé des opportunités d'arbitrage pour les banques de l'eurozone, qui ont utilisé les liquidités fournies par la banque centrale pour acheter de grandes quantités d'obligations gouvernementales, incluant celle des petits pays de l'eurozone ainsi que des actifs plus risqués. Ceux-ci peuvent à leur tour être utilisés comme contre-partie pour lever de nouveaux fonds auprès de la BCE. Les détentions d'obligations gouvernementales dénominées en Euro par les banques de l'eurozone ont progressé de plus de 200 milliards depuis l'année dernière.
La BCE ne souhaite pas faire de commentaire sur la probabilité de ses profits, en maintenant que ses comptes annuels ne seront publiés qu'en Mars. Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, avait annoncé la semaine dernière lors d'une interview réalisée par le service télévisé du parlement européen que la réalisation de profits ne devait pas être l'objectif de la banque, tout en ajoutant que: "L'objectif est de garantir que les marchés fonctionnent correctement et de permettre aux banques commerciales de l'eurozone de faire leur travail".
Bien entendu, on pourra prétendre que la BCE ne détient pas elle-même d'obligations des Etats de l'eurozone, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que par un fantastique tour de passe-passe, elle a tout fait pour inciter les banques commerciale à y procéder, tout en prélevant sa dîme au passage sur les profits réalisés par les commerciales sur les rendements obigataires, c'est-à-dire sur les impôts futurs, c'est-à-dire sur le dos des contribuables européens.
Profits scandaleux
Les margoulins de la BCE et des banques institutionnelles réalisent des profits sur le dos de tous les contribuables européens, et ces profits là sont réellement scandaleux, dans la mesure ou ils ne s'appuient sur aucune activité économique productive réelle, mais tout simplement sur la formidable inflation monétaire qui dévalorise la monnaie existante et détruit par conséquent la richesse acquise et détenue par les citoyens grâce à leur travail et leur esprit d'entreprise.(Source de cet article!)
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